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2022
De 08:30 à 18:30
SCRIPT Academy 2022
Our SCRIPT ACADEMY SESSION will be starting on Tuesday September 6th and will run to Friday September 9th 2022.
You're cordially invited to join us for the Green Sessions, the Blue Sessions are reserved to the M2 students.
The students will be attending and participating in both the green and blue sessions.
Thank you all for joining us from all parts of the world. A special welcome to Dominic's Hong Kong guests.
Brigitte Gauthier
dirige le Laboratoire de Recherche SLAM et l’axe SCRIPT à l’Université d’Evry Paris-Saclay où elle est Professeur et dirige le Master NTNM, Narration Traduction Nouveaux Médias. Elle dirige la série S.C.R.I.P.T. (SCÉNARISTES CRÉATEURS RÉALISATEURS INTERPRÈTES PERFORMERS TRADUCTEURS) aux Editions l’Entretemps. Elle est diplômée du Département Cinéma de l’Université de Columbia à New York (MFA), a obtenu son Doctorat sur la Dramatisation de la Psychiatrie au Théâtre et au Cinéma à La Sorbonne, elle a travaillé en production et pour une chaîne de cinéma indépendant. Elle a traduit Linda Seger (Faire d’un bon scénario un scénario formidable), Robert McKee (Story), Syd Field (Comment reconnaître, identifier et définir les problèmes liés à l’écriture de scénario), Stuart Voytilla & Scott Petri (Écrire la comédie), R.M. Stefanik (Les Clés des plus grands succès cinématographiques), Blake Snyder (Les Règles élémentaires de l’écriture de scénario) et Mark Travis (La Mise en scène). Elle a écrit de nombreux ouvrages sur Harold Pinter et Pina Bausch dont Mettre en scène Harold Pinter (L’Entretemps) et Le Langage chorégraphique de Pina Bausch (L’Arche). Auteur de Game Boy, L’Harmattan (2010) et de Personne ne le saura, Série Noire, Gallimard (2015).
Enjeux traductologiques en pratique : Traduction de la pièce Building the Wall de Robert Schenkkan
Comment prendre en compte le sous-texte politique d'une oeuvre métaphorique? Les enjeux de la dramaturgie dans un contexte d'affrontement idéologique représentent un défi particulier pour le traducteur de théâtre.
Gérard Kossi Adzalo
La traduction audiovisuelle qui consiste à faire passer un message d’une langue à une autre en se basant sur des supports de médias, a eu un essor ces derniers temps grâce à la diffusion de vidéos, des séries web et des réseaux sociaux. Étant un moyen de communication, elle se fait non seulement sur des sources unilingues mais aussi multilingues qui renforcent les difficultés des traducteurs. Alors, quelles sont ces difficultés et comment traduire le multilinguisme en audiovisuel ?
Gérard Kossi Adzalo est doctorant en Langue, Littérature et Civilisation Anglophones à l’Université Côte d’Azur au sein du LIRCES (Laboratoire Interdisciplinaire Récits Cultures et Sociétés). La thèse en traductologie qu’il prépare actuellement s’intitule « « Erreurs » de traduction, intraduisibles, décentrement de l’écriture et Littérature-monde : Ahmadou Kourouma, Chinua Achebe, Wole Soyinka ».
Marianne Magdi Fahmi Garas (SLAM)
est docteur ès Lettres de l’Université de Tours, membre du Laboratoire SLAM, Synergies Langues Arts et Musiques, dirigé par Madame Brigitte Gauthier à L’Université Paris-Saclay. Elle a participé à des conférences au sein des association savantes canadiennes sur le romantisme noir, les romans gothiques anglais et les romans fantastiques français. Elle est membre de l’association canadienne de littérature comparée, « Canadian Comparative Literature Association». Elle prépare un doctorat sur le cinéma de Youssef Chahine et sur l’influence du cinéma Hollywoodien et du cinéma européen sur ses films sous la direction de Brigitte Gauthier. En outre, elle est enseignante (chargée de cours) à l’Université Paris-Saclay et traductrice en trois langues Arabe Français et Anglais.
Le sous-titrage français des films de Youssef Chahine sur Netflix
Les films de Youssef Chahine sont en arabe, plus particulièrement, en dialecte égyptien, c’est à dire la langue arabe orale parlée dans la rue par le peuple égyptien car Chahine s’intéresse toujours à mettre en avant le peuple, les gens de la rue et les pauvres dans ses films. C’est pour cela que ces acteurs parlent le dialecte égyptien. Il ne s’agit donc pas de l’arabe littéral, autrement dit de l’arabe littéraire dans ses films. On va donc étudier et analyser les sous-titrages français dans les films de Youssef Chahine sur Netflix. Ce sous-titrage a-t-il reflété les expressions idiomatiques de l’arabe dialectal égyptien? A-t-il pris en compte les expressions relatives à la culture égyptienne ou y-a-t-il des transgressions par rapport au texte original? De plus, on peut voir en dernier lieu si les enjeux du film ont été reflétés dans les sous-titrages. Y-a- il une précision dans les choix de mots qui prennent en compte les thématiques du film?
Safa Gharsalli
Est docteure en sciences culturelles, spécialité théatre et arts de spectacle. Titulaire d'un master 1 ( maitrise) en dramathéarpie de l'université de Paris, Institut de psychologie. Membre de I'institut intérnational de théatre centre Francais. Enseignante d'arts appliqués . International Academic Arbitrator and Scientific Assessor(IAASA), Arbitrator in the International Journal of Educational and Psychological Studies, Berlin, Germany.
« Les thérapies par l’art et les enjeux de la sensorialité. Apports de la dramathérapie dans le traitement des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants »
Sous l’égide de l'institut International du Théatre et du Centre d’Etude et de Recherche en Arts et Santé CERAS ainsi que de la Cité de la Sharjah des Services Humanitaires ce projet novateur nous a forcément amené à étendre notre observation à plusieurs autres pistes de recherche qui peuvent être porteuses d’un terrain fertile pour notre recherche sur les troubles neurodéveloppementaux et leur relation avec le déficit du Traitement de l’Information Sensorielle TTIS. L’objectif principal de ce projet de recherche est l’étude d’un processus créatif permettant de concevoir un protocole thérapeutique à travers le théâtre qui amène les enfants vers un « mieux être» puis vers une amélioration de leurs capacités cognitives. Notre recherche se veut une recherche qui s’articule autour d’un model compréhensif dont l’hypothèse était purement directionnelle axée sur les résultats des observations dans le cadre des interventions. Notre hypothèse s’articule principalement sur deux axes fondamentaux qui sont la proprioception et le système vestibulaire pleinement sollicités en dramathérapie en nous appuyant sur la théorie de Sonya Coté. Nous allons également viser le rapport entre les séquences de mouvement théâtralisées et les jeux d’association avec la stimulation de la capacité d’imagination d’où le déclenchement de ladite « symbolisation » soit la création de nouveaux chemins neuronaux chez les enfants. "
Ketty Ibalot (SLAM)
Titulaire d'une Licence LLCER, parcours espagnol, diplômée en Master MEEF(Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation, parcours type espagnol), actuellement doctorante (4ème année) en Langues et littérature étrangères à l’université de Limoges. Sa thèse porte sur la couleur cubaine à partir de l’œuvre du poète Nicolás Guillén. A participé à divers événements d'envergure internationale (XIIe Colloque et Festival International de Musique et Poésie Nicolás Guillén : 6-8 avril 2020, La Havane, 40e Festival del Caribe : 9-13 juillet 2021 Santiago de Cuba, IIIe Colloque International Relations Internationales en Amérique Latine et dans la Caraïbe : 9-10 novembre 2021, Mexique). Ses communications sont axées sur l'héritage africain dans la Caraïbe. Ses travaux de recherche sont centrés sur la Caraïbe : La poésie afro-cubaine (et sa traduction) de Nicolás Guillén dans la prévention contre les discriminations raciales. L’identité culturelle caribéenne : construction et développement à partir de l’héritage africain, Intertextualité et polyphonie intra-caribéenne sur la thématique de l’héritage africain.
Spécificités traductionnelles du cinéma cubain
A partir des apports de l'anthropologue /ethnologue cubain Fernando Ortiz, des pans entiers de la culture traditionnelle africaine ont été répertoriés et reconnus. Le poète Nicolás Guillén a valorisé cet héritage dans sa poétique en se réappropriant le lexique populaire. Une lexicologie propre à la langue espagnole à Cuba (issue de la langue bantoue par exemple), qui est présente partout. Nous nous intéresserons au domaine cinématographique avec la spécificité du doublage et des sous-titrages qui complexifient l'exercice de compréhension et de mise à la portée d'un public parfois confronté à des réalités culturelles différentes des siennes. Jacques Derrida disait qu'une traduction vient toujours "en plus". En partant de là nous verrons d’abord quelles sont les spécificités de la traduction dans le contexte cubain, où le métissage culturel est aussi bien source d'enrichissement que de complexité. Nous verrons dans un second temps quels pourraient être les outils de "décodage" du sens (qui doit être immédiatement perceptible au cinéma) : la théorie interprétative de la traduction de Danika Seleskovitch par exemple, préconise une approche de la traduction par le sens plutôt que par la langue.
Isabelle Starkier (SLAM)
Ancienne élève de l’ENS, agrégée de lettres modernes, maîtresse de conférence HDR en Etudes Théâtrales à l’Université d’Evry, Isabelle Starkier est également metteure en scène, comédienne et directrice de compagnie. Elle travaille en Recherche-Création Théâtre sur l’articulation entre théorie et pratique, faisant se croiser ses mises en scène (une quarantaine) et sa recherche. Ses axes sont multiples : le travail sur l’adaptation des grandes figures littéraires ; la notion de jeune/tout public ; le grotesque et l’interdit de la représentation ; la médiation artistique…Membre du laboratoire SLAM et associée au laboratoire SACRe, elle a co-dirigé un ouvrage : « La recherche-création : savoir ou savoir-faire ? » aux Editions de l’Entretemps (Juillet 2021). Elle dirige depuis plus de trente ans une Compagnie théâtrale d’une vingtaine de personnes : comédiens, auteurs, plasticiens, musiciens.
Mise en scène et traduction : une histoire d'écriture ou de réécriture?
De la lettre à l’esprit : le parti-pris de la mise en scène. Ce que la mise en scène nous a enseigné depuis les années 70, c’est à ne pas prendre le texte au pied de la lettre ou au contraire à jouer la lettre dans son incarnation – devenue esprit. Du sens aux signes. « L’esprit théâtral » dont il sera question ici consiste à interroger cette tension du texte au contexte – de sa production à sa représentation – qui a permis l’adaptation, la traduction, la réécriture de textes littéraires ou dramatiques au plateau, et qui nous a conduit, durant la pandémie et à la suite de la crise qu’elle a engendrée, à imaginer des « escape-théâtre » ou des représentations théâtrales créées et interprétées en visio-conférence. En tant que metteure en scène, ce n’est que le travail de parti-pris de l’œuvre, puisque nous nous sommes attaqués à Molière et à Lewis Carroll, qui a pu me conduire à travailler l’œuvre dans sa « ré-improvisation » au plateau – c’est-à-dire ici en direct mais en numérique. Je propose donc une réflexion autour de ce geste artistique qui m’a porté de la scène au numérique pour réfléchir à une nouvelle forme d’écriture scénique en cours d’expérimentation depuis deux ans. Cette réflexion se fera dans le cadre de la recherche-création que je mène qui me conduit du champ pratique au champ théorique dans un aller-retour permanent. Cette intervention nécessitera la projection des résumés filmés des escape-théâtre.